D’après une étude récente de Febelfin, l’organisation qui chapeaute les banques, 2 jeunes sur 5 âgés de 15 à 30 ans sont préoccupés par leur situation financière. Pour ceux de 20 à 30 ans, les principaux soucis financiers sont liés au paiement du loyer ou crédit d’une maison/d’un appartement et à la possibilité d’épargner suffisamment. En tant que (grands-)parents, vous pouvez les aider proactivement.
De nombreux (grands-)parents souscrivent une assurance vie pour donner un coup de pouce financier à leur (petit-)enfant lorsqu’il atteint la majorité.
Dans ce cas, vous êtes le preneur d’assurance et vous désignez votre petit-enfant en tant que bénéficiaire dans le cadre du contrat. Vous restez aux commandes. Cette assurance vous permet de choisir vous-même combien vous économisez et à quel moment. En général, un montant minimum est toutefois requis par versement.
Vous pouvez choisir le niveau de risques que vous être disposé à prendre Si vous optez pour un rendement sûr et certain, le mieux est de prendre une assurance de la branche 21. Le taux d’intérêt est garanti sur votre placement. Il peut en outre être complété d’éventuelles participations bénéficiaires.
Si vous êtes prêt à prendre plus de risques avec la perspective d'obtenir un rendement plus important, vous pouvez choisir alors une assurance de la branche 23 dont le rendement est lié à un fonds d'investissement. Il n'y a dès lors pas de rendement garanti et votre capital peut également être affecté si le fonds d'investissement enregistre de moins bons résultats.
Pour aider financièrement votre (petit-)enfant adulte ayant des revenus professionnels, vous pouvez par exemple lui verser son épargne-pension comme cadeau de Noël ou Nouvel An. Ce n’est peut-être pas un cadeau sexy, mais il est durable. Le cas échéant, vous remboursez simplement à votre (petit-)enfant la prime payée. L’avantage de ce système est que votre (petit-)enfant peut encore récupérer jusqu’à un maximum de 317,50 euros (pour l’année d’imposition 2020 et en fonction du versement) grâce à sa déclaration d’impôts. En d’autres termes, il est doublement gagnant : il économise durablement et paie moins d’impôts grâce à votre cadeau.
Les jeunes ne sont pas très au fait des questions d’argent.
L'enquête Febelfin e montre également que les jeunes ne savent pas grand-chose de leurs affaires financières. Seuls 27 % s’attribuent une note élevée concernant leurs connaissances financières (8, 9 ou 10/10). 24% des jeunes se donnent un très mauvais score, allant de 0 à 5/10. Les jeunes n’ont que peu de connaissances sur les emprunts, les assurances, l'épargne-pension et les impôts en particulier.
Ils peuvent toujours s’adresser à notre bureau, car bon nombre d’entre eux ne savent pas comment dépenser judicieusement leur budget d’assurance. Nous pourrons évidemment les conseiller, mais surtout jouer le rôle d’un « coach financier » dans ce dossier complexe.