Jusqu’à la fin du mois de janvier, les contrôles d’alcoolémie au volant seront renforcés. La sensibilisation et les contrôles d’alcool au volant sont toujours nécessaires. Si vous prenez un verre, il est préférable de faire appel à un BOB.
Au cours des six premiers mois de 2022, 22.779 conducteurs ont été contrôlés positifs, soit 126 par jour. Leur permis de conduire leur a été retiré au moins pour quelques heures, mais ils s'exposent souvent à de lourdes sanctions qui peuvent aller d'une amende de 179 à 16.000 euros selon l'état d'ébriété, voire l'installation obligatoire d'un éthylotest et une interdiction de conduire pendant cinq ans. Une récente enquête de l’institut Vias montre que plus d’1 conducteur belge sur 3 (36%) a subi un contrôle alcool au cours des 3 dernières années, preuve que le risque de se faire contrôler est bien réel.
Au cours des 9 premiers mois de cette année, notre pays a recensé 3.138 accidents corporels dans lesquels le conducteur avait trop bu (contre 2489 pour la même période de l’an dernier). Il s'agit du nombre le plus élevé depuis 2016.
Selon VIAS, l’étude montre également que la moitié des conducteurs belges (48 %) ramènent chez eux un ami qui a trop bu lorsqu’il tente de prendre le volant en état d’ébriété.
Il est donc important d’avoir un BOB afin d’éviter les torts en cas de sinistre. Si la voiture du propriétaire est assurée en omnium, les dommages subis par la voiture seront remboursés.
Si le véhicule n’est pas assuré en omnium, BOB peut être tenu responsable des dommages occasionnés au véhicule. Ses dommages corporels ne sont pas non plus assurés.
Heureusement, certaines compagnies ont une solution pour ces cas de figure. Grâce à une clause spéciale introduite dans le contrat d’assurance auto ou familiale, les dommages occasionnés aux véhicules peuvent dès lors être couverts. En ce qui concerne les dommages corporels, une assurance conducteur étendue peut être souscrite.
N’hésitez donc pas à nous demander des explications.
Source : VIAS